Mise à jour : 15 avril 2021
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Quels sont les symptômes de la sclérose en plaques ?

La sclérose en plaques se manifeste de manière très variable selon les patients. Le plus souvent, les symptômes apparaissent au cours de périodes de durée limitée, les poussées. Des troubles de la sensibilité révèlent souvent la maladie : fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, engourdissement, douleurs, etc. Une faiblesse musculaire est parfois observée au niveau d'un bras ou d’une jambe, avec des difficultés à marcher. Dans 20 à 25 % des cas, la maladie se révèle par une baisse de la vision. Des vertiges sont parfois présents.

Les troubles de la sensibilité

Ces troubles révèlent souvent la maladie : fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, sensation d’étau, engourdissement, douleurs, voire sensation de décharges électriques le long de la colonne vertébrale lorsque le patient fléchit la tête (signe de Lhermitte).

La faiblesse musculaire

Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire d’un bras ou d’une jambe qui peuvent entraîner des difficultés à marcher.

L'atteinte du nerf optique

Cette atteinte se traduit par une baisse de vision et révèle la maladie dans 20 à 25 % des cas. Cette baisse d’acuité visuelle peut s’accompagner d’une douleur autour de l’orbite, particulièrement lorsque l’œil n’est pas en mouvement.

Les autres troubles

Des troubles visuels (vision double) ou des vertiges peuvent également être présents.

La définition de la poussée de sclérose en plaques

Malgré la diversité des symptômes qui la caractérise, la poussée répond à une définition précise établie par les neurologues. Une poussée est définie par l’apparition de nouveaux symptômes évoquant une sclérose en plaques ou l’aggravation de symptômes déjà existants, pendant plus de 24 heures et en dehors d’une période de fièvre. Une poussée dure environ deux à six semaines.

Il n’a jamais été prouvé que le stress, ou les traumatismes physiques ou psychiques puissent entraîner des poussées ou déclencher la maladie. Toutefois, une période de stress peut être responsable de l’exacerbation de certains symptômes, troubles sensitifs et douleurs en particulier. Pour certains neurologues, les infections banales (rhume, bronchite, par exemple) peuvent favoriser le déclenchement d’une poussée.

La sclérose en plaques entre les poussées

En dehors des poussées, la maladie peut se manifester par une fatigue. Mais d’autres signes peuvent survenir (tremblements, troubles urinaires, constipation).

Qu'appelle-t-on phénomène d'Uhthoff ?
Si la fièvre n’occasionne pas de poussée à proprement parler, l’élévation de la température du corps qui la caractérise peut en revanche provoquer la réapparition de symptômes apparus lors d’une précédente poussée et être très mal supportée par certains patients (blocage de la conduction de l’influx nerveux au sein des fibres démyélinisées, dit « phénomène d’Uhthoff »). Certaines personnes connaissent parfois une réactivation de symptômes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles visuels, qui se dissipent quelques heures après la baisse de la température du corps.
Cette réapparition de symptômes peut également se produire pendant ou après un effort sportif, du fait de l’élévation de la température corporelle, ou lors d’un voyage dans un pays au climat tropical. Le seuil de déclenchement du phénomène d’Uhthoff est variable d’un patient à l’autre.
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