Mise à jour : 11 avril 2012
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Tous les médicaments ne font pas bon ménage entre eux. On parle d’interaction médicamenteuse lorsque la prise d’une substance modifie l’effet d’un ou plusieurs autres principes actifs présents au même moment dans l’organisme.

Qu’est-ce qu’une interaction médicamenteuse ?

La prise simultanée de plusieurs médicaments peut modifier leur efficacité et leur toxicité. En effet, l’un des médicaments peut s’opposer à l’action d’un autre ou modifier la façon dont ce dernier est absorbé et éliminé par le corps. Si un médicament empêche l’absorption ou l’action d’un autre, ce dernier pourra ne montrer aucune efficacité. A l’inverse, si son élimination est ralentie ou si son effet est amplifié, des signes de toxicité pourront apparaître. Pour ces raisons, il est important de signaler les médicaments que l’on prend à son médecin, son pharmacien et son dentiste. Cette précaution vaut également pour les pilules contraceptives, qui sont des médicaments et dont l’efficacité peut être réduite par certains traitements.

Quelles sont les différentes formes d’interaction médicamenteuse ?

Une interaction entre plusieurs médicaments peut prendre diverses formes. Si les effets thérapeutiques des médicaments s’ajoutent ou se multiplient entre eux, on parle de synergie ou de potentialisation : cette situation est potentiellement dangereuse. Si les effets des médicaments sont au contraire atténués ou annulés, on parle d’antagonisme ou d’inhibition : ce type d’effet nuit le plus souvent à l’efficacité du traitement. Enfin, la prise simultanée de plusieurs médicaments peut faire apparaître certains effets indésirables et faire courir des risques au patient.
Dans tous les cas, les interactions mettent en jeu des phénomènes complexes, qui peuvent intervenir à tous les stades de l’assimilation du médicament par l’organisme : absorption par le tube digestif, passage dans la circulation sanguine, élimination par le foie ou les reins. La connaissance de ces interactions est encore imparfaite. Certaines d’entre elles sont bien identifiées, d’autres plus imprévisibles.

Le cas des traitements de longue durée
Pour éviter les interactions médicamenteuses, certains patients qui reçoivent un traitement de longue durée (par exemple contre l’hypertension artérielle, contre un excès de cholestérol ou pour traiter une maladie chronique) prennent les devants : ils demandent à leur médecin de leur préciser par avance les mesures à prendre en cas de rhume, de maux de tête, de douleur ou de troubles digestifs.
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