Mise à jour : 10 janvier 2022
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De nombreux médicaments peuvent constituer un risque pour la conduite d’un véhicule ou la manipulation de machines-outils. Chez environ 10 % des accidentés de la route, on retrouve la prise récente d’un médicament potentiellement dangereux pour la conduite automobile. Les somnifères (hypnotiques) et les anxiolytiques (tranquillisants) sont les substances les plus fréquemment concernées.

Pourquoi certains médicaments affectent-ils la conduite automobile ?

Le plus souvent, les médicaments interférent avec la conduite automobile ou l’utilisation de machines-outils du fait de leur action sur le système nerveux. Cette action peut être liée à la raison même pour laquelle ils ont été prescrits (par exemple, un médicament prescrit contre les troubles du sommeil qui provoque de la somnolence) ou être liée à leurs effets indésirables (par exemple, un médicament contre le rhume des foins qui diminue la vigilance).

    Les effets des médicaments sur la conduite automobile sont de divers types :
  • troubles de la vigilance et de l’attention,
  • troubles de la vision,
  • troubles du comportement,
  • troubles de l’équilibre, etc.

Ces effets délétères peuvent être aggravés sous certaines conditions : consommation d’alcool, association de plusieurs médicaments, erreur de prise, fatigue, stress, maladie des reins ou du foie, âge, etc. De plus, à traitement identique, l’intensité de ces effets varie entre les personnes selon leur susceptibilité individuelle.

Quels sont les bons réflexes en cas de prise de médicaments et de conduite automobile ?

Chaque fois que l’on prend un médicament dont les effets sur la conduite automobile sont signalés sur l’emballage, mieux vaut respecter quelques conseils simples.

  • Ne pas prendre le volant ou arrêter de conduire si l’on ressent des signes d’alerte : fatigue, somnolence, vertiges, tremblements, difficultés à se concentrer, troubles visuels, etc.
  • Ne pas consommer d’alcool ou de drogue (cannabis notamment). Leurs effets peuvent aggraver ceux des médicaments et augmentent les risques d’accident.
  • En cas de traitement de longue durée, mieux vaut ne pas modifier la posologie ni prendre un nouveau médicament sans en parler au préalable avec son médecin. Si vous prenez un médicament destiné à soigner une maladie qui présente elle-même un risque pour la conduite (épilepsie, dépression, troubles cardiaques, etc.), il est important de ne pas interrompre le traitement sans consulter votre médecin.

Si votre traitement est responsable d’effets secondaires potentiellement dangereux pour la conduite, et que vous avez besoin d’utiliser votre véhicule, parlez-en à votre médecin. Dans certains cas, il est possible de modifier la posologie ou les horaires de prise pour diminuer les risques. Eventuellement, votre médecin vous prescrira un autre traitement ayant moins d’effets sur la conduite automobile.

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PhilippeL Il y a 2 ans 0 commentaire associé

Il serai hautement souhaitable que vos articles fussent rédigés sur une seule page. Merci

 

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